LORSQUE LE POETE TROUVA JULIA AINSI LA SALUA-T-IL.
Sans toi je ne voudrais vraiment
Plus rien du monde, ô mon amante,
Mais tout près de moi maintenant,
Salut, ô ma resplendissante!
Toi, la joie de mon triste coeur,
De mon âme le cher désir,
Plénitude de mon bonheur,
Dieu est en toi pour nous bénir!
Tu es mon palais précieux,
Ma douce giroflée, ma belle,
Et mon parfum, ô fleur des cieux.
Julia, sois ma rose éternelle!
Mon soleil, ma neuve lumière,
De tes sourcils la voûte est noire.
Et par toi, mes yeux, qu’ils sont clairs.
Vis, clarté, ma vie, mon espoir!
Mon coeur, l’amour le fait de flamme,
Et mon âme ne veut que toi.
Mon amour, mon coeur et mon âme,
Majesté, te saluent pour moi!
A genoux je fis mon hommage.
Elle, devant moi, sans rien dire,
M’offrit alors de son visage,
Miroir de ma joie, son sourire.
Balassi Bálint
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