Le tout dernier sourire.
Ah, j’ai vécu minablement,
Ah, j’ai vécu minablement :
Ah quel beau cadavre je ferais,
Ah quel beau cadavre je ferais.
Mon visage de satyre devient encore plus beau,
Mon visage de satyre devient encore plus beau :
Sourires sur mes lèvres,
Sourires sur mes lèvres.
Dans mes grands yeux fixes,
Dans mes grands yeux fixes :
Nul ne se reflète plus,
Nul ne se reflète plus.
Mes souriantes lèvres froides,
Mes souriantes lèvres froides.
Te remercie pour ton baiser,
te remercie pour ton baiser.
Ady Endre. 1905
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