Triste dimanche
Un triste dimanche, avec cent fleurs blanches,
je t'ai attendue, ma chérie, avec une prière dans une église.
Le matin d'un dimanche qui poursuivait un rêve,
la balançoire de mon chagrin est revenue sans toi.
Depuis, le dimanche est toujours triste,
ma boisson n'est que pleurs, mon pain c'est le chagrin.
Triste dimanche.
Un dernier dimanche, ma chérie, viens,
il y aura aussi un prêtre, un cercueil, un lit mortuaire, un linceul.
Alors aussi, des fleurs t'attendront, des fleurs - et un cercueil.
Sous les arbres en fleurs mon chemin est le dernier.
Mes yeux seront ouverts pour te voir encore une fois.
N'aie pas peur de mes yeux, même mort je te bénis...
Dernier dimanche.
Jávor László, 1936
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