je pensais, je pensais, je pensais
J'écoute les murmures des rayons du soleil,
dans ma bouche ton nom a si bon goût,
Mes yeux regardent de saints fracas des cieux.
Mon Dieu, mon Dieu, mon Dieu,
étoilée est mon âme de tous ses aveux:
Tu es pour moi à jamais tout ce qui peut advenir,
Dans mes saints reniflements,
dans mes tendres caresses,
Et aussi dans mes regards aigus et tristes.
Aujourd'hui je pense, que tu fus là-bas,
là où je sentais la vie,
Là où furent détruits et érigés les autels.
Je te remercie pour la couche, préparé pour moi,
Je te remercie pour ma première larme,
je te remercie pour ma mère cardiaque,
Pour ma jeunesse et tous mes péchés.
Je te remercie pour mes doutes et mes certitudes,
Pour les baisers et les maladies.
Je te remercie, pour n'avoir nulle faute en moi,
À part toi, que toi tout pour tout.
J'écoute les murmures des rayons du soleil,
dans ma bouche ton nom a si bon goût,
Mes yeux regardent de saints fracas des cieux.
Mon Dieu, mon Dieu, mon Dieu !
Maintenant mon âme est plus légère, elle a avoué,
Puisque tu fus vie, chagrin, baiser, joie,
et tu seras la mort aussi. Merci.
Ady Endre. 1911
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