"Chanson" d'automne
La corde de violon de l'automne résonne,
gémit et s'afflige longuement
dans ce paysage,
et déverse un chagrin
monotone, obstinément
et douloureusement.
Et moi, comme un malade
abattu et pâle,
tandis que minuit
sonne, je ne fais que pleurer,
et devant moi se dressent
toutes les voluptés évanouies.
Oh, laisse-moi disparaître enfin,
toi l'automne! laisse-moi enfin
tomber comme une feuille!
comme un tapis mort de feuilles
soulevé par
un vent mauvais...
Tóth Árpád, 1923
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